Jérémy est fondateur et CEO de ZeToolBox. ZeToolBox, ils aide les PME et les TPE à construire des solutions digitales pour accélérer leurs processus et gagner en efficacité. Si on entend souvent que le no code est fait pour les startups qui veulent tester des solutions à moindres frais, Jérémy est convaincu que ces outils sont également très efficaces pour les PME et TPE.
Selon lui, il existe 3 manières d’utiliser le no code :
- Le prototypage : souvent utilisé par les startups pour construire un produit digital (comme Bubble par exemple), pour lancer un projet sans avoir besoin d’un CTO
- Le Growth : pour automatiser des actions marketing grâce à des outils qui se connectent entre eux, que cela soit en B2B ou en B2C
- Le no code Ops : la digitalisation des processus par la construction d’outils internes pour gagner en efficacité sans avoir besoin d’une équipe pour coder
Quelles sont les grandes typologies d’outils no code ?
Jérémy fait la distinctions entre 3 types d’outils :
- Les outils numériques, qui ont une fonctionnalité bien précise. Par exemple, Slack sert à communiquer, Aircall à passer des appels, HubSpot est un CRM… Ce sont des outils avec des API ouvertes leur permettant de se connecter à d’autres, mais ils ont un usage qui répond à un besoin précis.
- Les outils no code, qui n’ont pas un usage précis mais permettent de créer beaucoup de choses différentes, comme Notion, Airtable ou Glide par exemple. Ils sont composés d’une base de données et d’une interface visuelle. En fonction des besoins, on peut les utiliser pour créer un outil interne, pour automatiser des processus, faire de la gestion de projet… Ils ont également des API ouvertes pour se connecter aux outils numériques.
- Les outils d’automatisation, qui permettent de raccorder les outils numériques et les outils no code entre eux, comme Zapier ou Make (ex-Integromat)… Ils ont un rôle de connecteurs.
N’y a-t-il pas un risque à utiliser des outils aussi récents ?
Le no code existe en réalité depuis des années, ce n’est pas si récent que cela. On peut par exemple considérer WordPress comme un outil no code. Steve Jobs en parlait déjà il y a 15 ans en affirmant qu’il fallait diminuer la quantité de code pour produire des logiciels informatiques. Le no code est en réalité une tendance de fond, une philosophie !
Jérémy reste prudent et tient à conseiller à ses clients des outils qui ont fait leurs preuves, en ayant déjà travaillé avec de l’entreprise et qui ont un niveau de sécurité satisfaisant.
Qui sont les utilisateurs du no code en TPE/PME ?
Tout le monde ! Des outils comme Notion par exemple sont à la portée de tout le monde, certains vont l’utiliser uniquement comme un éditeur de notes, là où d’autres vont connecter Notion à d’autres outils pour automatiser des tâches très facilement. C’est là qu’on rentre dans le no code. Ce sont en général plutôt des profils « Ops », qui sont chargés des process qui vont s’occuper de cette partie-là. Même dans les PME ou les entreprises traditionnelles de plus en plus de profils « Ops » vont apparaître.
Des ressources pour aller plus loin
Le blog de ZeToolBox propose des articles et ressources sur le sujet.
Jérémy conseille également de se rapprocher de la communauté No Code France, co-créée avec Contournement et d’autres acteurs du no code français. Il y a un channel par outil où l’on peut poser toutes ses questions.
Jérémy conseille enfin Makerpad, la version anglo-saxonne de No Code France.