Benoît Dubos, cofondateur de Scalezia, accompagne les entreprises dans leur croissance pour les aider à dépasser leurs objectifs, grâce à une méthodologie qui repose sur 5 piliers. L’un de ces piliers est la stratégie de contenu. Parmi ces contenus, Scalezia a lancé il y a quelques mois son podcast Les Jeunes Branches.
Depuis quelques années maintenant, on voit fleurir sur les plateformes de nombreux podcasts business. Bien que le format semble instinctif, ce n’est en réalité pas si simple de créer un podcast de manière professionnelle. Après avoir construit une stratégie de contenu très efficace, Scalezia s’est lancé dans le podcast. Les résultats ne se sont pas fait attendre : ils ont fait leurs objectifs de l’année en 3 mois seulement ! Voici les conseils de Benoît.
Bien travailler la ligne éditoriale de son podcast business
Benoît conseille d’abord d’aller voir ce qu’il se faisait dans les catégories de podcasts visées. Après avoir benchmarké les podcasts dans la niche souhaitée, Benoît a utilisé la méthode du contre-pied : faire l’inverse de ce qu’il se fait. Cela peut paraître contre-intuitif, mais cela rejoint l’idée que faire l’inverse de ce que tout le monde fait est une opportunité en soi : répondre à un besoin qui n’est pas satisfait.
Concrètement, dans le cas du podcast “Les Jeunes Branches” de Scalezia, ils ont choisi de faire un format long de 2h (VS 45min en moyenne), axé sur l’apport de valeur concret (VS le storytelling dans la plupart des podcasts),avec une conversation évolutive (VS des questions préétablies) sans aucun montage (VS des podcasts montés d’habitude).
Ensuite, Benoît conseille de se poser sur la “Unique Value Proposition”, la mission du podcast. Pour définir cela, il faut se poser les questions suivantes :
- Pour qui est le podcast ? (pour les Jeunes Branches : les entrepreneurs)
- Quel est le besoin des auditeurs ? (pour les Jeunes Branches : faire grandir leur entreprise)
- Comment les aider à répondre à ce besoin ? (pour les Jeunes Branches : leur proposer du contenu opérationnel à forte valeur ajoutée)
Une fois que l’on a répondu à ses questions, on peut définir la promesse du podcast. Dans le cas des Jeunes Branches : “le podcast qui reçoit les meilleurs entrepreneurs et leur fait partager tous les savoirs”.
Les bons outils pour démarrer un podcast business
L’avantage du podcast, c’est qu’il est bien plus accessible en termes de technique que d’autres formats audiovisuels comme la vidéo YouTube par exemple. Même si la qualité du son est évidemment primordiale, il est possible de se créer un stack d’outils pour podcasts avec un budget limité. Voici la stack d’outils de podcasts de Benoît :
- Le micro Blue Yeti X ≈ 120€
- Le logiciel d’enregistrement Zencastr (freemium), qui permet d’enregistrer les voix sur plusieurs pistes et ainsi faciliter le montage
- Le logiciel de montage Audacity (gratuit) qui permet de faire du montage audio très facilement
- Le logiciel de diffusion Ausha (13€/mois) pour diffuser le podcast sur toutes les plateformes (Spotify, Deezer, Apple Podcasts…) avec des statistiques poussées
Tip bonus : pour assurer la qualité audio des invités même en remote, Benoît conseille de leur envoyer par la Poste un petit micro cravate à 20€.
L’enregistrement de podcast business
Ce qui fait la différence dans un podcast, c’est le talent de l’intervieweur. L’invité arrivera avec peu de préparation, c’est à l’intervieweur de le rendre actif dans la conversation et de l’amener sur les sujets et la dynamique d’échange voulus.
Pour cela, Benoît conseille d’organiser un call de 15/10 minutes avec l’invité pour :
- identifier les sujets que l’on souhaite aborder dans l’épisode
- définir les sujets touchy qu’il ne faudra pas aborder
- faire un check-up technique, particulièrement en remote (que l’invité soit dans une pièce calme et sans reverbe, s’il a un micro, une bonne connexion internet…)
- lui proposer de préparer une ou deux anecdotes en avance pour l’aspect narratif
Côté intervieweur, il est également important d’avoir une trame. Benoît n’utilise pas de questions prédéfinies, en revanche, il a une check-list des sujets qu’il souhaite aborder avec son invité.
Enfin, le dernier conseil de Benoît est de garder un maximum de spontanéité et de dynamisme dans l’échange. L’intervieweur n’est pas là que pour poser des questions ! Il peut également reformuler des idées, compléter un argument, énoncer un concept induit par l’invité…
Bien distribuer son podcast business
Chez Scalezia, ils ont choisi de diffuser leur podcast gratuitement sur toutes les plateformes d’écoute. Mais pour générer des opportunités, ils proposent à leurs utilisateurs inscrits, une version écrite résumée de l’épisode. Cela permet de donner le choix aux auditeurs : écouter le podcast, ou bien s’inscrire sur Scalezia pour avoir accès à la version écrite.
Le dernier conseil de Benoît pour bien distribuer son podcast, c’est de maîtriser les canaux de distribution viraux :
- Tik Tok
- Newsletter dédiée
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