Claire et Thibaut sont associés chez Modulo-tech. Modulo-tech a pour vocation de pallier l’écart qu’il existe entre la sortie des écoles de code et le monde du travail. Cela se traduit de 2 façons différentes : la Modulo Academy qui est un organisme de formation, ainsi que le réseau Modulo (qui compte plus de 350 membres), pour aider les membres à monter en compétences. Ils vous présentent dans ce cours un panorama des langages à connaître, ainsi que les tendances à suivre en 2022.
Panorama des langages de programmation web
Il n’existe pas de langage meilleur qu’un autre. Tous les langages ont leurs spécificités, et c’est le choix du CTO de se lancer sur un type de langage.
Python
Ce langage est capable de gérer de très grosses bases de données, il est recommandé pour de la Data Science par exemple, ou bien dans l’Intelligence Artificielle.
Java
C’est un langage plutôt bas niveau et strict, il est donc préférable de l’utiliser pour de la sécurité, par exemple les sites web d’applications bancaires.
PHP
C’est historiquement le premier langage un peu plus haut niveau pour le web, qui va permettre entre autres de gérer des serveurs.
JavaScript
C’est un langage un peu plus “couteau-suisse” qui va permettre de faire à la fois du web, du mobile etc.
Quelles tendances suivre en programmation en 2022 ?
- React : la version 18 de React est sortie au mois de mars 2022, avec un réel gap par rapport à la version précédente, et de nouvelles fonctionnalités
- Redux : c’est un outil lié à React qui permet de garder des données sur tout une application, de pouvoir les conserver même lorsqu’on change de page. C’est au départ quelque chose d’assez difficile à mettre en place, mais les équipes de Redux ont créé Redux Toolkit qui simplifie cette mise en place.
- Backend : dans la note de Thomas Gentilhomme, ce dernier conseille de passer sur les frameworks NestJs ou AdonisJs, plutôt que sur Express qui se maintient un peu moins selon lui.
- Deno : c’est un nouveau langage de back-end développé par les équipes de NodeJs, les avis sont soit très positifs, soit très négatifs, mais c’est quand même à surveiller
Sur quoi former ses développeurs ?
Il y a aujourd’hui un rapprochement entre les équipes de développement et les équipes produit, pour former ses développeurs il faut les sensibiliser aux bonnes pratiques et aux enjeux business. Cela leur fera gagner du temps, leur permettra de mieux se structurer, d’avoir un code plus efficace, plus maintenable et plus lisible.
Code vs no code ?
Code et no code ne sont pas en opposition selon Claire et Thibaut. Le no code ne viendra pas remplacer le travail des développeurs (entre autres car pour créer ces outils no code, il faut bien les coder !).
Les outils no code sont très pratiques lorsqu’on veut sortir très rapidement des fonctionnalités. Ce n’est pas la peine de générer des frais de développement quand ces outils font très bien le travail. Il n’y a pas tellement de raison de s’en priver ou de vouloir absolument répliquer du code fait maison alors que ces outils sont très efficaces.
En revanche, les outils de no code finissent par être limités, il faudra passer sur du code pour développer des fonctionnalités plus complexes ou plus personnalisées.