Jason Delabays a été Head of No code solutions chez Theodo durant plus de 2 ans. Il accompagnait les clients de son agence sur le déploiement rapide et à moindres frais d’outils et d’applications no code pour répondre à des problématiques de digitalisation. Contrairement à ce que l’on peut penser, ses clients n’étaient pas uniquement des start-ups, il accompagnait également des grandes entreprises et d’autres types de sociétés !
Le no code, ce n’est pas que pour les start-ups
Le no code est souvent associé à l’écosystème des start-ups, car il permet de développer des logiciels rapidement et à moindre coût. C’est notamment le cas de Comet, qui a réussi à réaliser 500.000€ de chiffre d’affaires avec une plateforme entièrement créée via Bubble.
Le no code peut aussi servir à des grands groupes ou à des PME traditionnelles. Dans ces cas, c’est l’aspect automatisation de process qui va les intéresser, c’est le marché principal du no code. La digitalisation de ces processus est ce qui demande le plus de travail aujourd’hui, autant dans les PME que dans les entreprises du CAC 40.
Le no code est d’ailleurs encore plus compatible avec les grands groupes car les GAFAM sont très avancés en termes de no code. C’est notamment le cas chez Microsoft, qui a un taux de pénétration très fort dans les entreprises du CAC 40, ce qui est très rassurant pour eux.
Comment accompagner une entreprise vers le no code ?
Jason a accompagné une agence d’environ une centaine de consultants qui avait besoin d’un ERP (Enterprise Ressource Planning) pour gérer le staffing, la facturation, la comptabilité… Le développement d’une application spécifique était trop cher par rapport à leurs besoins.
Jason a mis en place chez eux Airtable qui répondait à 90% de leurs besoins. Les 10% restants ont été codés sur mesure spécifiquement là où il y en avait besoin.
Pourquoi envisager les solutions no code ?
C’est un gain en termes de coûts, car c’est beaucoup plus rapide à mettre en place et cela ne nécessite pas toujours une équipe experte.
C’est également un gain en termes de maintenabilité. Si l’on a besoin de faire une petite modification sur l’application créée en no code, on peut la faire sans avoir besoin de passer par des développeurs en interne ou par une agence. Il suffit d’une personne débrouillarde, qui manie par exemple très bien Excel, qui saura comprendre facilement les mécaniques des outils no code sans avoir besoin d’être un expert.
Enfin, il ne faut pas voir le no code comme une solution miracle. Selon Jason, la meilleure solution est d’associer du no code avec un peu de code traditionnel, pour avoir quelque chose de facile à construire, qui répondrait parfaitement à ses besoins.